CHAPTER ONE . C’est une fille…

Neuf mois que mes parents attendaient cet événement avec une joie immense et une impatience infime, la naissance de leur deuxième enfant : ma naissance… Tout était prêt pour mon arrivée, chaque détails avaient été soignés : une chambre aux couleurs méditerranéennes, remplis de peluches et d’objets en tout genre avec au centre un berceau blanc.. La penderie contenait des vêtements de petite fille de tout âge, vêtements offerts à mes parents par nos proches et amis. C’est simple il ne manqué plus qu’une chose pour combler toute cette agitation ; que je pointe le bout de mon nez et vite. Le dernier mois de grossesse fut le plus pénible pour ma mère, au mois d’août la chaleur était facilement étouffante en Amérique, devenant presque insupportable pour elle. Pour son bien être, elle ne sortait plus, restant dans la pénombre toute la journée, profitant de ses vacances avec mon père et mon grand frère une fois le soleil couché. Heureusement pour elle, j’avais décidé d’abréger ses souffrances inutiles en décidant de sortir voir le monde… Cela faisait quelques heures que ma mère était prise de contractions, toutes plus rapprochées les unes que les autres et devenant plus fortes à chaque instants, mes parents comprenaient que mon arrivée était proche et restaient sur leurs gardes, prêts à partir pour l’hôpital à chaque minutes, d’ailleurs pour être plus rapide, mon père avait déjà rangé la valise contenant mes affaires et celle de ma mère dans le coffre de la voiture.. Il avait promit à sa femme de ne pas paniquer lorsque serait venu le moment pour elle d’accoucher et jusque là il remplissait son contrat à merveille, chose qui rassurée ma mère qui n’avait absolument pas peur. « Tout s'est merveilleusement bien passé avec Aidan pourquoi cela ne serait-il pas la même chose avec sa petite soeur? » Voila la réponse qu’elle donnée aux gens qui lui demandaient si elle redoutée ce jour si particulier. Allongée sur le canapé à regarder son téléfilm préféré ma mère fut surprise quant elle sentit en dessous d’elle, quelque chose d’humide, se relevant doucement avec beaucoup de mal, elle remarqua alors que la poche des eaux venait de se craquer ; le travail avait commencé et il était l’heure pour elle de filer à la maternité si elle ne voulait pas que je naisse dans mon salon. « Papa, maman a fait pipi sur le canapé! » Se fut à ce moment là que mon père commença à avoir peur, comme à son habitude il commença à raconter tout et n’importe quoi, voulant détendre l’atmosphère avec des plaisanteries qui ne faisaient rire que lui mais qui avaient plus ou moins le don de le calmer. « Oh non mon cœur, c’est du cuir le canapé ! » Avec la douleur, ma mère l’avait fusillé du regard, s’il savait ce qu’elle en avait à faire de son canapé, j’étais en train de lui déchirer la paroi abdominale et pour le moment sa seule préoccupation était d’en finir avec cette horrible douleur. « Je m’en fiche de ton canapé ! Je vais accoucher ! » S’excusant pour son humour, mon père attrapa doucement sa femme et son fils, les conduisant dans la voiture, direction la maternité de Philadelphie ! Je crois que jamais mon père n’avait conduit aussi vite de sa vite, prenant presque des risques juste pour gagner quelques minutes de plus. En arrivant la bas, le travail avait déjà bien commencé et il ne restait à ma mère qu’à faire un petit effort pour me sortir de là, tout le monde s’était hâté autour d’elle, la conduisant en salle d’accouchement, la préparant, préparant mon père qui avait tenu à assister à ma naissance. De dehors on pouvait entendre les cris de douleur de la futur maman et de l’intérieur on pouvait voir les larmes couler le long de ses joues, la sueur perler sur son front et la grimace de mon père quant elle venait à lui broyer les os de la main…« Un dernier effort Madame Lewis, c’est bientôt fini. Poussez. » Poussant une dernière fois le plus qu’elle le pouvait, on entendit alors mes pleures, nous étions le quatre août mille neuf cent quatre-vingt trois à seize heures cinq et pour la première fois mes parents entendirent le son « de ma voix ». …« Le papa souhaite t-il couper le cordon ? » Il ne fallut pas lui répéter deux fois, aussitôt il avait suivit les instructions de la sage femme et coupe le cordon avant que celle ci ne m'emmène dans la pièce voisine. « Tu peux être fière mon cœur, notre petite fille est magnifique. » A ces mots la porte s’ouvrit, laissant apparaitre la sage femme avec un petit être dans ses bras, me posant sur ma mère, celle-ci fondit en larme, toute la pression qu’elle avait accumulé cette journée était enfin dissipée et la plus belle chose qu’elle attendait depuis neuf mois était enfin là. « Bienvenue sur terre, Blueberry Aaliyah Lewis… Tu es magnifique mon ange.. » Voila mon prénom était enfin révélé : Blueberry j'avoue que parfois c'est un prénom assez lourd à porter mais bon en général tout le monde m'appelle Blue.

CHAPTER TWO . Welcome in this world Blueberry Aaliyah Lewis.

« Dépêches toi de te préparer chérie, il est bientôt l’heure. » Allongée dans mon lit, je tenais dans mes bras mon ours en peluche serrant celui-ci contre moi, encore une nouvelle rentrée des classes, ma mère avait préparé mes affaires sur mon armoire et m’attendait dans le salon avec Aidan qui était déjà debout depuis plusieurs minutes. Soupirant doucement, je décidée finalement de me lever et de me rendre dans la salle de bain afin de me préparer. J’avais beau n’avoir que six ans j’étais très autonome pour mon âge, mes parents tenaient à ce que je me débrouille par moi même, ne voulant pas d'une enfant gâtée mais d'une petite fille avec des principes et des valeurs. Je n'étais pas le genre d'enfant à avoir tout ce que je voulais d'un claquement de doigt, au contraire si je désirai quelque chose je devais le mériter… Une fois de plus nous étions tous les trois seuls à la maison, notre père possédant une chaine d’hôtel passait énormément de temps aux quatre coins du pays pour ses affaires, nous laissant souvent seuls, mais je ne lui en voulais absolument pas, je savais qu’il faisait ça par obligation et qu’il aurait préféré de loin être avec nous plutôt qu’à parcourir l'Amérique seul dans son jet privé. Ma mère était infirmière à l’hôpital de la ville, essayant au maximum d’arranger ses horaires en fonction de mon père afin de ne pas nous laisser trop souvent seuls à la maison même si parfois il nous arrivés de passer la nuit seuls pendant qu’eux deux travaillés… Autonome et parfois un peu trop solitaire, mon éducation se voyait dans mon caractère, parfois trop studieuse, j’étais comparée aux autres enfants de mon âge un peu trop mature, même trop de temps à autres. J’avais tellement l’habitude de devoir me débrouiller par moi-même que je n’avais plus besoin de l’aide des autres pour certaines choses.. Si je n’arrivais pas à faire quelque chose, je persévérais, ne lâchant rien tant que mon objectif n’était pas atteint : Têtue et déterminée, voila comment mes parents me voyaient, mais ils étaient fiers d’avoir une enfant qui se montrée ainsi. Terminant de me préparer, je rejoins vite ma mère et mon frère dans le salon, comme à son habitude elle m’attendait son thé à la main tandis qu'Aidan mangé un bol de céréales. « Prêtes chérie? » Je devais sans doute être la seule fille à aimer aller à l’école : lire, écrire… Cela faisait une semaine que j’étais toute excitée à l’idée de la rentrée mais aussi par l’idée de revoir mes amis.. Je pouvais les compter sur le doigt de la main mais cela ne me dérangée pas, je savais que ces amis là étaient des vrais sur qui je pouvais compter. « Oui je suis pressée ! On y va maman ? » Contrairement à moi, Dan' était loin d'avoir envie d'y aller, traînant à chaque fois des pieds pour s'y rendre. Avant de partir, j’étais contrainte de déjeuner, avalant un bol de céréales et un jus d’orange, ma mère était très à cheval sur certaines choses comme le petit déjeuner à ne pas sauter. « C’est le repas le plus important de la journée mon cœur. » Oui, peut être, sans doute même mais je n’y pouvais rien si je n’avais pas faim au réveil… Mangeant un peu afin de lui faire plaisir, j’enfilais ma veste avant de mettre mon sac sur le dos, direction l’école…

CHAPTER THREE . Fais un voeux.

Contrairement à toutes mes amis je n'avais pas envie de devenir chanteuse, institutrice ou princesse, non moi je voulais devenir danseuse. Je pouvais passer des heures et des heures à danser, rêvant de frôler les planches de Broadway.. Je m'étais donnée tous les moyens pour y parvenir, me donnant à deux cent pour cent dans cette passion et ne rechignant pas aux efforts. Je voulais être la meilleure, je devais être la meilleure! J'avais la chance d'avoir ma famille avec moi, me soutenant tous autant qu'ils étaient et me poussant dans ce choix. Plus les années passaient et plus j'étais certaine d'intégrer un jour un grand ballet et de réaliser mon rêve le plus cher. Un peu avant mon seizième anniversaire, je devais passer un concours qui allait être déterminant pour le reste de ma carrière, voulant me soutenir, c'est Aidan qui décida de m'y conduire. Jamais je n'aurai imaginé qu'en montant dans cette voiture, je dirai au revoir à mes rêves et à ma passion... Très énervé, mon frère ne faisant pas vraiment attention à la route. « Bordel ralentie Aidan, tu vas finir par nous tuer! » A croire que quelqu'un m'avait entendu car quelques minutes plus tard mon frère perdit le contrôle du véhicule, celui-ci faisant plusieurs tonneaux avant de percuter une rambarde de sécurité. Après ça cela fut le trou noir pendant plusieurs jours, en me réveillant les médecins m'apprirent que j'avais passé huit jours dans le coma. Mon frère s'en était sorti avec quelques contusions et une arcade sourcilière ouverte mais moi... « Mademoiselle Lewis, je suis au regret de vous dire que vos jambes son paralysées.. » Il me fallut un long moment pour comprendre que j'étais devenue handicapée à la suite de cet accident. Une future danseuse sans jambes ? Trouvé l'erreur! Non, ce n'était pas possible, je ne pouvais pas rester toute ma vie dépendante et dans un fauteuil roulant. J'étais déboussolée, perdue et déprimée, je n'avais plus le gout de rien ayant perdu la seule chose qui me faisait rêver. Les semaines suivantes, je me laissai sombrer, refusant de faire le moindre effort et subissant mon fichue destin.. Me voyant au fond du gouffre, ma mère tenta le tout pour le tout, ne supportant pas de me voir aussi mal. « Ma chérie je t'en supplie, tu dois te battre! Te battre pour ta passion! Si tu veux re-danser un jour, tu dois faire cette rééducation, tu es jeune, pleine de vie et combattante! Tu peux y arriver, tu es une Lewis! » Me battre? Une notion si impossible jusque là et pourtant j'allais remonter mes manches et re-marcher! J'allais prouver à tous ces médecins que leur diagnostic n'était pas définitif et que j'allais être l'exception à la règle: celle qui allait récupérer ses jambes! Il me fallut deux longues années pour y parvenir, tous les jours j'avais envie d'abandonner tellement la rééducation était dure et douloureuse mais je savais qu'à la clé il y avait la danse et cette idée me boustée d'avantage. Deux ans plus tard, je suis sortie du centre de rééducation sur mes deux jambes mais impossible de danser à nouveau, mes jambes étaient beaucoup trop fragiles pour que je puisse réaliser mon rêve, suite à ça je fis un tri dans ma vie: rayant ma mère et mon frère qui pour moi étaient les deux responsables de ma situation.

CHAPTER FOUR . Madame Blueberry Aaliyah Jagger..

Maintenant que je n'avais plus de passion, il me fallait retrouver quelque chose pour rendre ma vie sensationnelle, j'avais besoin de défi, de motivation et de trouver un domaine dans lequel je pourrai être à nouveau la meilleure et qui me procurerai des frissons à chaque instant. C'est ainsi que je me suis inscrite en fac de médecine, la-bas j'étais convaincue que retrouver l'adrénaline dont j'avais besoin, c'était un domaine dure et qui demandé de nombreux efforts. Voila une chose qui allait me plaire: relever le plus grand des défis et devenir chirurgien! C'est là que je fis la rencontre de mon plus grand rival Niels Jagger, nous avions la même ambition, nous voulions tous les deux être les meilleurs mais malheureusement pour nous, il n'y avait qu'une place au sommet et je voulais cette place coûte que coûte. J'avais besoin de me prouver à moi même que je pouvais réussir quelque chose jusqu'au bout, que je n'étais pas vouée à échouer à chaque fois. Dès que j'étais en présence du jeune homme, mon côté gagnante reprenné le dessus. Les moqueries, les paroles enflammés, nous ne laissons rien passer. Cependant ne dit-on pas qu'entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas? Très vite je compris que je voyais plus en lieu qu'un rival ou un ennemi, j'éprouvais des sentiments à son égard et je comptée bien lui montrer qu'il en avait aussi. Nous avons passé une nuit ensemble, enfin il n'était pas au courant que c'était avec moi mais je voulais lui prouver qu'entre nous il y avait quelque chose de vrai et de fort. Bien qu'il fut fou de rage en découvrant que sa partenaire d'une nuit c'était moi, cela nous a permit d'officialiser notre relation. Nous avions beau nous aimer, nous étions tout rivaux, se disputant très souvent mais nous réconciliant aussi vite sur l'oreiller. J'aimais notre histoire, notre relation si passionnée et fusionnelle. « Blueberry Aaliyah Lewis, veux-tu m'épouser? » Jamais je ne pourrai oublier ce jour et cette demande, j'étais la femme la plus heureuse du monde et bien entendue ma réponse fut évidente. « Oui, oui et encore oui! » C'est ainsi que quelques mois plus tard, je deviens Madame Jagger. S'en suivirent des années de bonheurs, puis je pris conscience que le travail ne faisait pas tout, j'avais envie de plus, d'une famille, d'enfants... J'étais heureuse avec mon mari mais il me manquait quelque chose et lui n'avait pas l'air de le désirer. J'avais l'impression d'être délaissée par l'homme que j'aimais, il passait tellement de temps à l'hôpital que ma jalousie prit le dessus. Il me réconforté mais ne changé pas ses habitudes, j'étais convaincue qu'il avait quelqu'un d'autre dans sa vie, chose qui me fut confirmé quelques temps plus tard. Quand j'ai découvert sa liaison, je fus blessée, j'avais peur que tout cela brise mon mariage mais je n'étais pas prête à mettre un terme à notre histoire. J'avais réussi à récupérer l'usage de mes jambes alors pourquoi ne pourrais-je pas récupérer et garder mon mari? Pour cela je pris la décision de changer d'hôpital et de rejoindre le sien en tant que titulaire en pédiatre.

JAIMIE : Oh mais si voyons, tu vas laisser mon mari et on sera les meilleures amies du monde (aa). Merciiii beaucoup et puis Accola

TINSLEY : Merci beaucoup

NIELS : . Ton scénario est super, je n'ai pas pu résister . D'accord je te harcèle si j'ai la moindre question, merci ^^

Blueberry A. Jagger a écrit:

JAIMIE : Oh mais si voyons, tu vas laisser mon mari et on sera les meilleures amies du monde (aa). Merciiii beaucoup et puis Accola

Alors la guerre va être terrible

Wow quel accueil
Merci beaucoup à tout le monde

Il me reste les questions à terminer, je vais le faire après manger ^^ . Je pense terminer ma présentation ce soir sans faute

SOPHIA
Merci beaucoup

Je viens de terminer ma fiche, j'espère que tout est bon.