Just remember that you talkin' to me though

**Niels J. Jagger**

❝ Neils Joshua Jagger ❞

Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité.

nometprénoms a écrit:

✿ Âge : trente ans
✿ Date et lieu de naissance : 23 juillet 1981 à Philadelphie
✿ Nationalité : américaine et irlandaise
✿ Métier/Études : titulaire à harborview medical center, en chirurgie cardiaque
✿ Statut social : marié
✿ Groupe : titulaire

Spoiler:

**Niels J. Jagger**

☇ The way of the heart.

✿ Comment est venue cette vocation chez votre personnage.

La médecine ne peut être un métier choisit au hasard. Les responsabilités et la charge de travail importante pousse à ne prendre aucune décision à la légère. La médecine n'était pas ma vocation première, elle n'était pas non plus une passion. Mes rêves d'enfant étaient peuplés d'aventure et non d'organes humains disséqués. Mais quel enfant ne désire être un super héros? Quel adolescent n'aimerait protéger les êtres qui lui sont cher? La médecine n'était pas une passion au départ, non, c'était une promesse que je réalisais. Une promesse faite à un jeune mourant alors que je n'avais que quinze ans. Je n'avais pu sauver mon petit frère. J'en avais terriblement souffert. J'ai décidé d'en sauver d'autre pour ses êtres chers.

✿ Ce que ce métier apporte dans sa vie.

Il me vient plusieurs réponses quant à cette question posée. Égoïstement, bien que ne désirant en aucun cas me montrer égoïste, je dirais que ce boulot apporte le bordel dans ma vie sentimentale. Ma femme a vu son amour pour moi se muer en haine, tant et si bien que notre ménage se voit devenir un enfer depuis plusieurs mois, sachant qu'elle ne supporte réellement plus mes absences répétées. Absences qu'elle qualifie volontiers de suspectes, voir dénonciatrices de plusieurs liaisons et ainsi tromperies. Je n'aime guère les engueulades, et la voir hurler et affirmer des inepties me fatiguent au point que je me suis éloigné jusqu'à tomber amoureux d'une autre femme. Jaimie. J'aurais aimé qualifier ma relation de parfaite si elle ne m'avait à son tour jeté face à un simple et petit mensonge. Dissimulation. Éviter le sujet « mariage » avec elle n'était peut-être pas ce qu'il y avait de plus intelligent, mais ce dit sujet ne représentant rien à mes yeux, il n'était réellement pas une priorité dans notre relation. Ainsi, je me suis fait largué. Et de deux femmes de perdues, la seconde étant un bien plus dur coup à encaisser que la première. Un désastre dans ma vie privée. Je vais donc rebondir sur ma vie professionnel. En dehors du sommeil en retard accumulé, je dirais que c'est un véritable épanouissement. Bien que je ne puisse avoir maîtrise sur toutes les vies, je tiens la promesse que j'ai faite des années auparavant à mon frère, et je parviens à éviter les morts sur ma table d'opération. J'y met un point d'honneur. Mon métier représente les trois quart de mon existence. En ce moment, je dirais même la totalité. Je vis à travers elle, et comme le dit si bien ma femme, elle est sans aucun doute ma véritable maîtresse, celle qui ne m'a jamais trahit.

✿ Quel est son point de vue sur les patients? Son approche? Comment est il à leur contact?

Les patients sont une priorité à mes yeux. Mon ambition n'est pas de devenir le médecin le plus réputé, mon désir n'est pas d'être richissime. Je ne suis ici que pour une promesse dont je n'ai dit mot à personne, pas même à ma femme, qui ne connaît pas même l'existence de feu mon frère. Je me moque du regard des autres, de ce qu'ils pensent à mon égard, de l'ambition que l'on m'attribue. Les patients passent avant tout, ce qui expliquent sans aucun doute les heures que je passe à l'hôpital même sur mon temps de repos. Ma vie sentimentale en trépasse, mais malgré mes râles et mes grognements, ces gens passent avant tout. Je suis le premier en salle d'opération, le premier à ne pas accepter l'échec. Non pas pour la gloire, mais pour un passé qui pourtant s'est éteint. J'ai du mal à m'en échapper et je vis avec cette mort que je n'ai pu éviter. La mort d'un être cher que jamais plus je ne verrais.

Je vais faire plus court quant à ma façon d'aborder ou de passer outre les défenses de mes patients. Je ne nierais pas user de mon charme avec subtilité pour gagner leur confiance, même si, il faut le reconnaître, il m'est bien plus aisé de convaincre femmes et enfants que ces adultes de sexe masculin. Mais en général, je m'en tire avec facilité et dextérité, sauf avec les conjoints ou les accompagnateurs. Il est évident que mon contact avec les partenaires est plus difficile et mes sarcasmes et piques d'ironie sont nombreuses, jusqu'à provoquer des conflits, lorsqu'il y a matière évidemment. Personne n'est parfait.

Ainsi, mes contacts avec mes patients sont souvent excellents, même si je ne veille à dépasser aucune limite de séduction diplomatique. Je ne suis pas un coureur de jupon malgré les apparences, et j'étais très fidèle à ma femme jusqu'à Jaï. Étonnant mais véridique. Je m'informe de leur état régulièrement et je les suis jusqu'à leur départ avec un intérêt non feint.

✿ Préciser sa spécialité, que vous trouvez toutes ici dans le second post ainsi que son poste au sein de l'hôpital à savoir interne, résident, titulaire, infirmiers/ère, sages-femme, aides-soignant(e), auxiliaires puéricultrice, agents hospitalier ou secrétaires médicale.

Je suis titulaire en cardiologie. Je mentirais si j'affirmais ne pas avoir voulu atteindre ce but. C'était la spécialité qui m'intéressait le plus, sachant que c'était une chirurgie de précision en plus de toucher l'organe vital le plus important. J'ai deux internes à ma charge, héritant ainsi d'un poste de professeur qui ne me convient guère. Je ne suis pas vraiment pédagogue, et je préfère pousser du haut d'une falaise pour entrevoir de quelle façon il vont voler plutôt que de leur donner la solution, bien que jamais je ne mettrais la vie d'un patient en danger si je n'étais pas certain du résultat et du niveau de compétence.

**Niels J. Jagger**

☇ There are lives in our hands.

« JAYDEN »

Le téléphone s'était fracassé sur le sol en un bruit qui me semblait exponentiel. J'eus à peine conscience du temps qui s'écoula entre ce son sourd et ma présence à l'hôpital quelques minutes plus tard. Mais, comme si j'étais moi même à l'article de la mort, ma vie défila sous mes paupières, les moments que l'on avait pu passer ensembles. Je n'avais rien à envier aux autres, mon enfance ayant été ponctuée de rires et de conneries. Bien que ma soeur tentait difficilement de nous maintenir « sage », Jayden et moi étions toujours, malgré nos deux ans d'écart, liés comme deux jumeaux. Nous étions deux enfants qui se comprenaient aussi bien que deux jumeaux, en particulier lorsque qu'une bêtise pouvait être inventée. Je prenais cependant la responsabilité à chacun de nos écarts de conduite, ayant développé à l'égard de mon cadet un besoin de le surprotéger intense. Il ne m'avait jamais laissé faire, démentant chacune de mes paroles pour rejeter la faute sur lui même. S'ensuivait des combats de coq pour déterminer celui qui devait être puni, bien que le résultat ne pouvait être que nous deux. Je revoyais nos engueulades, nombreuses malgré notre lien, sans aucun doute parce que nous étions fait du même bois. Je n'oubliais pas nos fugues, nos escapades, nos folies dans les rues en pleine nuit. Mais le jeune garçon que j'eus soudainement sous les yeux n'avait plus rien de ce jeune homme fougueux et plein de vie qui me suivait dans toutes mes entreprises. Son teint cireux était effrayant, tandis que, l'atmosphère fantomatique de l'hôpital renforçait cette impression de dépossession quant à sa vie et à son énergie. Ses yeux étaient cernés, bleutés, alors que ses lèvres délavées demeuraient pressées l'une contre l'autre. Je ne compris ma propre souffrance que lorsque les larmes s'écoulèrent sur mes joues, traîtresses, inédites. Je demeurais. Je sommeillais. Je ne quittais. Mes parents ne trouvaient rien à redire à mon geste, tandis que ma soeur ne me quittait que rarement également, préférant également rester à son chevet. Il lui fallut quelques jours avant de reprendre conscience. Avant qu'il n'ouvre de nouveau les yeux. Mais l'espoir ne m'étreignit aucunement à ce moment, puisque je ressentis avec violence que la situation se dégradait lorsque ses paupières se soulevèrent. Ses yeux vitreux nous cherchaient, et nous fûmes tous deux à ses côtes en quelques secondes à peine. J'entrevis les lueurs qui le percèrent, je notais différentes émotions qui l'envahissaient, mais en particulier cette faiblesse. La seule chose qui tambourinait ma tête était... pourquoi? Pourquoi ne pouvais-je rien faire, rien tenter? Ma main glissa dans la sienne, mes doigts serrèrent les siens, avec une force que je ne pus maîtriser, la force de mes propres émotions, la force de ma propre incapacité. J'étais en train de regarder mon frère mourir sous mes yeux, sans que je ne puisse intervenir. Il avait suffit d'un accident, d'une connerie de plus pour qu'il se retrouve dans cet état. Et comme un con assis près de lui, je ne pouvais que regarder. Ma soeur quant à elle parlait sans s'arrêter, comme par peur que si sa voix s'éteignait, si le silence prenait le pas sur nous trois, tout serait finit. Elle se raccrochait à son regard, à son espoir. Je n'en avais aucun. Je savais. Et lorsque je sentis que sa main perdait en force, je ne sus m'écrouler. J'écoutais ma soeur sangloter, mes yeux perdu dans le vide. Je n'avais su protéger mon propre frère.

« BLUEBERRY »

Blueberry... une jeune femme rencontrée dans les feux de la haine, elle qui ne supportait pas que sa première place lui soit dérobée par un autre. Sans que je ne désire rien, elle instaura une compétition entre nous, que ma fierté démesurée a bien entendu à accepter. Nous étions jeunes, fougueux, et cette jeune étudiante en médecine n'avait la langue dans sa poche. Elle ne parvenait à m'adresser la parole sans m'injurier quelques secondes plus tard, ne supportant mon sarcasme et ma manière, disait-elle de lui parler. Je ne la supportais en réalité tout simplement pas. Elle me semblait... capricieuse, infantile, dénuée d'intérêt. Jusqu'à cette nuit toute particulière et dont je ne suis pas très fier. J'ignorais que Blue entretenait des sentiments pour moi qu'elle ne contrôlait pas, j'ignorais également son impulsivité qui la conduisait, un peu comme moi, à agir avant de réfléchir à ses actes. Je n'avais compris qu'elle s'était brouillée avec sa meilleure amie, justement parce que cette dernière sortait avec moi. Et je ne pris conscience que la jeune femme qui glissa dans mes bras et me banda les yeux cette nuit... fut Blue et non celle avec laquelle j'étais sensé sortir. Évidemment, cette passion soudaine ne ressemblait en rien à Angéline. Mais je ne compris qu'en entrevoyant le visage de la jeune femme le lendemain. Ma réaction fut soudaine, violente, tandis que nos engueulades habituelles se muèrent en silence muré. Angéline ne fut plus qu'un souvenir, et pour cause, mais malgré moi, cette nuit volée où j'avais été pris pour un con resta gravé dans mes souvenirs, et mes fantasmes. La suite fut imprévisible, tout comme elle pouvait paraître prévisible. Il suffit d'une rencontre un peu trop intime pour que l'on se saute dessus, tel deux animaux en manque. Avec le recul, et la maturité, je me rend compte que notre couple ne pouvait durer, tout simplement parce que notre seule entente était sexuelle. Nos deux personnalités ne correspondaient pas, tandis que nous nous prenions la tête, sans cesse, et pour des conneries. Mais je l'aimais, malgré moi, et nos mains furent unies pour le ... pire. Huit ans. Les premières années furent idylliques, et nous nous entendions à peu près bien. Nous étions deux fougueux, et les nuits supplantaient nos soucis quotidiens. Mais pour elle, le travail fut bientôt relégué au second plan tandis qu'elle désirait fonder un foyer que je ne me sentais pas prêt à assumer. Je n'ignorais pas l'intensité de ses sentiments à mon égard, mais c'est sa jalousie et sa possessivité qui bientôt nous étouffèrent. Je n'étais pas carriériste, mais mon souffle de vie était la médecine. J'y passais des heures, errant dans les couloirs, délaissant mon foyer et mon sommeil pour apparaître sur tous les front. Je ne désirais me faire voir. Je désirais voir. Je désirais oublier la culpabilité, oublié qu'un jour, j'avais été médiocre. J'avais ce besoin d'oublier le visage cireux de mon frère, ce besoin d'oublier ses cernes, ce besoin de l'imaginer heureux, de le revoir tel qu'il était dans son enfance, images qui me fuyaient, me délaissaient. Blueberry ne comprenait pas, sans aucun doute parce que je ne le lui avais jamais dit. Elle ignorait ce frère, ignorait mes motivations. Elle était certaine de mon ambition, certaine que je lui préférais la médecine, que je lui préférais d'autre femme. Amoureux au départ, je faisais tout pour la rassurer, discutant des heures de trop, la cajolant plus que je ne le faisais, moi qui n'avait jamais été d'un tactile évident. Mais la corde fut usée il y a peu et notre couple se dégrade. Mes sentiments s'effilochent, jusqu'à disparaître dans le brouillard pour une autre. Ce qu'elle avait tant vu des années s'étaient réellement passés. Pour moi, c'était clairement terminé. Pour elle, il en était autrement.

« JAIMIE »

« Que penses- tu de Richardson? » Cette question m'interpella, mais je n'en montrais rien tandis que d'un mouvement, je refermais un dossier. « C'est un bon médecin. » Je n'avais rien d'autre à dire sur le compte de ce jeune docteur, hormis qu'elle était sans aucun doute excellente et d'une beauté de porcelaine. Cependant, épuisé émotionnellement par ma femme, je n'avais aucune envie de discuter femmes et physiques avec mon collègue. Le laissant sans plus de mots, je rejoignis le couloir, avant de me diriger vers l'ascenseur. Les portes s'ouvrirent et j'y montais, avant de me rendre compte que je n'étais pas seul. Elle m'observait de ses yeux bleus pâles, le visage auréolé de quelques mèches dorées et rebelles qui s'échappaient de son chignon. Sur un sourire quelque peu froid, je rompis le contact, avant de revenir sur les portes et de descendre à l'étage qui m'intéressait. Cet échange pourtant banal et habituel ne m'avait laissé de marbres. Songeur, je me perdis dans mes pensées, ses yeux bleus intervenant de nombreuses fois dans le cours de celle-ci. Plus d'une fois dans la journée, je l'entrevis, admirant malgré moi cette douceur qui animait chacun de ses gestes quoiqu'elle fasse. Mon collègue s'y intéressant m'en avait touché un mot et voilà qu'à mon tour, je me laissais capturer par ses charmes? Était-ce une manière de m'échapper de ce stress que ma femme faisait naître en moi? Elle tourna la tête, mes yeux se détournèrent avant que les nôtres ne se croisèrent. Une fois de plus, je lui tournais le dos pour vaquer à mes occupations. Mais plus les jours s'écoulaient, plus je me prenais en flagrant délit de regard, de songes où elle tenait le premier rôle. Que m'arrivait-il? Ma femme m'était de plus en plus étrangère tandis que cette jeune femme m'hypnotisait de plus en plus.

« Haversham, où pourrais-je trouver Richardson? J'ai besoin d'un dossier sur un patient et il semble qu'elle soit la dernière à l'avoir consulter. » « Au vestiaire Docteur Jagger. » Pressant mes doigts à mes tempes, je les massais légèrement avant de pousser la porte du vestiaire en un geste rapide. « Richardson? » Je ne m'attendais pas à la voir à demi nue. Du moins son buste n'était-il recouvert que de son soutien-gorge. Troublé, je la fixais sans mot dire quelques secondes avant de reprendre le dessus. « Le dossier de Briséis James, sauriez vous où il se trouve? » J'entendis à peine sa réponse. Mes lèvres effleurèrent les siennes. Erreur, animalité, inconduite? Sans aucun doute. Mais au final...

Il suffit d'un souffle pour qu'un château de cartes ne s'écroule, d'une goutte de pluie pour parer de tristesse un paysage, d'une seconde pour qu'une vie bascule, d'un mensonge pour détruire la confiance. J'ai tût un pan de ma vie, tût ce qui ne représentait plus que le néant et une souffrance oubliée, tût ce qui ne m'était plus important. Mais le résultat fut la perte de celle qui m'avait aidé à outrepasser ces obscurs souvenirs.

« Et merde! » De rage, je balançais le téléphone sur le mur avant de me laisser tomber sur le fauteuil installé dans le salon de ma soeur cadette. Cette dernière émit un sifflement significatif avant de murmurer des paroles se désirant rassurantes. « Si c'est Blue qui te met dans cet état, tu ne devrais pas la voir avant demain soir. » Se désirant seulement. Posant simplement les mains sur les accoudoirs, je sifflais entre mes dents avec une ironie palpable. « Je meurs d'impatience. » Un éclat de rire ponctua ma phrase tandis qu'elle se laissait tomber à côté de moi. Ouvrant les yeux, dissimulant mon regard curieux derrière le sarcasme, je l'observais poser sa tête sur ses mains avant de me regarder fixement dans les yeux. « Pour que tu téléphones sans cesse, laissant ainsi ta fierté de mâle dominant de côté, tu dois réellement tenir à elle. » Un sourire éclaira mes lèvres, ironique plus que sincère tandis que je haussais légèrement les mains avant de les placer sur ma nuque. « Il faut croire. » Un rapide coup d'œil sur le mur, et je rejoignis de mes prunelles mon portable écrasé sur le sol, intacte si ce n'est la batterie reposant un peu plus loin. Me levant souplement, je le ramassais avant de le ranger dans la poste intérieure de ma veste. « Il suffirait qu'elle me réponde pour que je dissipe le malentendu, mais elle refuse de m'adresser la parole. » « C'est un peu logique non? » Un sourcil arqué ponctua sa remarque tandis que je haussais légèrement les épaules. «Ce n'est qu'un morceau de papier. » Ses yeux firent un détour vers le haut, illustrant ses pensées lasses, avant qu'elle ne sourit. « J'abandonne, tu es irrécupérable. » Je répondis à mon tour par le même dessin avant d'appuyer de nouveau sur les touches. Au diable ma fierté d'homme, j'avais simplement besoin de lui parler et j'en étais conscient. « Essais de ne pas t'en prendre de nouveau à mon mur » Tandis que j'attendais inexorablement, je répondis simplement. « Il a pourtant besoin d'un coup de peinture. »

Je n'ai jamais douté de ma détermination, jamais douté que la volonté suffit à tout obtenir, jusqu'à aujourd'hui. Ma confiance s'effrite, bien que ma détermination ne décline, et loin de cette fierté qui me caractérise, je tente et retente encore de reconquérir mon présent.