❝ ryan james davis ❞

De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou.

nometprénoms a écrit:

✿ Âge : 25 ans.
✿ Date et lieu de naissance : 13 aout 1986 à Londres.
✿ Nationalité : Américain.
✿ Métier/Études : Résident en addictologie.
✿ Statut social : Célibataire.
✿ Groupe : Les résidents.

C’était une jolie matinée d’été, les oiseaux chantaient paisiblement dans le parc en bas, un couple s‘enlaçait amoureusement en se regardant dans le blanc des yeux, une grand-mère poussait un landeau. Cameron posa son regard sur son fils. Il dormait, comme d’habitude. La jeune femme se força à l’admirer. Ce n’est pas qu’elle l’aimait pas, mais on ne pouvait pas non plus dire qu’elle y était très attachée. A lui, son enfant, celui qu’elle avait porté neuf mois durant. Neuf mois durant lesquels aurait du se tisser un lien éternel entre eux deux. Il n’en fut rien, Carmen a toujours rejeté l’idée d’avoir un enfant si jeune, et aujourd’hui, en le contemplant, elle se demandait ce qui n’allait pas bien chez elle. Un tas de femmes se retrouvaient avec un enfant contre leur gré, mais jamais elle n’avait entendu parler d’un parent qui n’aimait pas son enfant. Certes, il était très beau. Avec sa bouille déjà bien à lui, ses beaux cheveux bruns et ses yeux bleus. Mais ça ne suffisait pas à Carmen.
Enfin, elle soupira, se leva de son lit et partit faire un tour dans le couloir. Elle n’avait eu aucune visite depuis hier après-midi et se sentit déjà moins coupable. Si ses parents n’étaient pas assez heureux pour aller voir leur petit fils le lendemain de sa naissance, elle ne voyait pas pourquoi elle ne pouvait pas éprouver un peu de déni envers ce dernier. Quant au père, à vrai dire il n’était pas au courant. Le vrai père, évidemment. Son fiancé, Roman, avait qui elle était depuis 5 ans, lui, était tout exité à l’idée d’êtee père. Oui, elle l’avait trompé, l’année dernière. C’était le nouvel an, ils étaient partis chacun de leur côté et l’irréparable était arrivé. Evidemment, Roman n’en n’a jamais rien su. C’était sûrement pour cela que Carmen éprouvait un tel ressentiment envers Ryan, il lui rappelait son père à chaque fois qu’elle le regardait.

C’était un lundi, un soir de novembre gris et froid. Sa mère était partie, certainement définitivement. Ryan ne comprenait pas, ils étaient une famille tous les trois. Peut-être pas très unie, surtout avec elle. Jamais il n’y avait eu entre sa mère et lui ce lien qu’il devrait y avoir entre une mère et son fils. Mais tout de même, si elle ne l’aimait pas, lui (et ça, il l’avait toujours su), elle était parti loin de son père. Et entre ses parents, c’était l’amour fou, tout le monde l’aurait dit.
Elle était partie en Amérique avait-il entendu. Malgré son jeune âge, Ryan comprit tout de suite ce que cela signifiait. Ce n’était pas un départ quelconque, une envie de s’évader, de changer d’air. Jamais plus il ne la reverrait, il en était certain.

« Ca ne peut plus continuer. Il faut que je m’en aille, que je me casse de cette vie merdique. » Ainsi était ce que Carmen se répétait de plus en plus souvent. Elle aimait Roman, et le quitter serait le plus difficile. Mais vivre chaque jour avec ça sur le cœur, vivre chaque jour avec le visage de Ryan sous les yeux lui était devenu insupportable. Si le prix à payer pour retrouver la paix était de se séparer de l’amour de sa vie, alors pourquoi pas ?

Cinq ans s’étaient écoulés. Cinq ans que son père pleurait tous les jours le départ de Carmen, cinq ans que Ryan haïssait cette femme qui, en plus de l’avoir fait souffrir toute son enfance, déchirait maintenant le cœur de son père. Il voulait tirer un trait sur elle, mais chaque jour, cela devenait de plus en plus difficile. Son père ne cessait de lui parler d’elle, essayant de le convaincre de la bonté de cette femme, essayant de lui prouver qu’elle l’aimait, lui, son fils. Roman s’attachait à elle malgré toutes ces années de vide, et chaque jour son envie de la retrouver était plus forte que la veille. C’est ainsi que, la veille de ses 17 ans, Ryan fut contraint de suivre son père en Amérique afin de l’aider à retrouver Carmen. La façon dont son père s’attachait à elle l’agaçait au plus au point. Son souhait le plus cher était qu’un jour, il se réveille et ouvre les yeux sur elle. Comprenne à quel point son enfance fut infernale, sans l’amour de sa mère. Qu’il comprennent que malgré le fait qu’elle eu été une épouse parfaite, son rôle de mère fut lamentable. Mais il aimait son père, et malgré lui le soutenait. Sa mère, ils l’ont retrouvée. Enfin, lui, Ryan. Il n’en n’a jamais rien dit à son père. Il aurait été anéanti. Carmen avait recommencé sa vie avec un autre homme, des autres enfants. De jeunes enfants. Et de ce que Ryan en avait vu, elle les aimait, eux. Cela l’avait enervé comme jamais il ne l’avait été. Pour lui, cette femme était bel et bien morte. Elle osait embrasser cet homme, elle osait enlacer ces enfants, elle osait renier son passé, elle avait osé laisser son mari, son enfant. Un temps, il avait pensé aller rencontrer son mari actuel et raconter le passé de sa femme. Mais il ne voulait pas gâcher des vies comme elle, elle l’avait fait.
Roman et Ryan n’ont jamais quitté les Etats Unis, ayant décidé de s’installer à Seattle quelques années après leur arrivée. Roman avait enfin écouté son fils et commencé une nouvelle vie.

Cette époque de sa vie, Ryan ne pourra jamais l’oublier. Il découvrit à quel point les femmes peuvent être cruelles, c’est pourquoi, dès lors, il décida de ne jamais s’attacher à une femme. De ne jamais leur faire confiance. Toute sa vie, il fut considéré comme le coureur de jupon, celui qui saute après tout ce qui bouge. Faire souffrir des femmes, oui, ça lui est arrivé. C’est une manière de se « venger » de Carmen, comme si toutes les filles du monde entier étaient responsables de son erreur. En revanche, Ryan est et a toujours été quelqu’un de très amical, présent pour ses proches. De la famille, à vrai dire il n’a que son père. C’est pourquoi il recherche une certaine solidarité et une écoute auprès de ses amis. Amis qu’il n’a pas en quantité, étant quelque d’assez cynique et méchant en apparence.
Aujourd’hui, il est médecin. Un honneur pour son père, il faut dire que ce métier, il l’excerce pour lui. Il voulait le rendre fier, fier de la seule personne qui lui reste. Et puis, Ryan voulait être quelqu’un d’important. Il a toujours aimé que l’on s’interesse à lui, et il ne se voyait pas devenir professeur, ou un quelconque autre métier qui ne lui aurait rien apporté. Il aime sauver des vies et s’en vante souvent. Oui, c’est un homme arrogant, en plus de ça.

✿ Comment est venue cette vocation chez votre personnage.
Son premier souhait était de rendre son père fier de lui. Cet homme est la seule chose qui lui soit vraiment importante sur Terre et il pense qu'il a assez vécu de malheur pour voir son fils exercer un métier médiocre. De plus, Ryan a toujours été un bon élève, et après quelques erreurs de jeunesse, il a décidé de se reprendre en main et de devenir quelqu'un "d'important". Il aime sauver des vies, la fierté que cela lui procure.
✿ Ce que ce métier apporte dans sa vie.
Si certains pourraient répondre à cette question par un niais "sentiment d'être utile", Ryan, lui, vous le dira cash : il se sent un peu comme un héros. Comme si seul lui avait le pouvoir sur la vie de ses patients. Patients qu'il méprise, travaillant en addictologie, il pense que ces personnes sont faibles puisque dépendantes. Seulement ça, il le garde pour lui. Et cela ne l'empêche pas de les respecter en tant qu'être humain. Si l'on pourrait croire qu'il les trouve inférieur à lui, il n'en n'est rien. Son agacement pour ses patients lui permet de les soigner d'autant mieux. Puis le monde médical est une vraie fourmilière de jeunes femmes en mal d'amour qui cherchent des relations courtes...
✿ Quel est son point de vue sur les patients? Son approche? Comment est il à leur contact?
Il trouve les malades de son service pathétiques, au bas mot. Il peut cependant être très proche de certains et n'oublie pas que son rôle est de les aider. En tant que médecin, il ferait passer ses patients avant tout.
✿ Préciser sa spécialité, ainsi que son poste au sein de l'hôpital à savoir interne, résident, titulaire, infirmiers/ère, sages-femme, aides-soignant(e), auxiliaires puéricultrice, agents hospitalier ou secrétaires médicale.
Résident en addictologie.

Spoiler: