nometprénoms a écrit:

✿ Âge : 25 ans
✿ Date et lieu de naissance : Philadelphie
✿ Nationalité : irlandaise & américaine
✿ Métier/Études : métier ou études au choix, médecin, ou autre.
✿ Statut social : au choix
✿ Groupe : patiente
✿ Avatar : ashley greene

La jolie brune malgré son jeune âge, fut la seule à savoir gérer ses deux frères. Qu'il s'agisse de Jayden ou de son aîné Neils, elle connaissait les mots pour les apaiser ou encore pour les guider. Le trio était extrêmement proche, bien que ses deux aînés ne la laissaient jamais participer à leur connerie dans le seul but de la protéger. Il n'est pas rare que Siam se soit plein d'être étouffée par ses deux frères, qui veillaient sur chacune de ses relations exagérément. Mais il lui était impossible de leurs en vouloir, en particulier lorsqu'ils la couvaient d'un regard où amour et innocence régnait. Lorsque Jayden perdit la vie, leur parent n'étaient pas présent. Siam et Neils étaient seuls à lui tenir la main et à le regarder partir, si bien qu'inconsciemment ils en voulurent énormément à ceux qui n'étaient désormais qu'au second plan. Neils et Siam se rapprochèrent davantage, se soutenant, tandis que pour la première fois sans aucun doute, la jeune brune vit son aîné se confier réellement à elle pour la première fois. Ses peurs, ses doutes, ses regrets. Malgré ses tentatives, sa volonté de lui faire comprendre qu'il n'était pas responsable de la mort de son cadet, elle comprenait, car elle ressentait la même chose que lui. Elle le soutint dans ses rêves, le poussa à réaliser ce qu'il devait faire, sans le retenir, devenant un repère fondamentale de son existence. Ainsi, lorsqu'il fut muté dans un hôpital de Seattle, elle n'hésita pas à le suivre, tout en faisant sa vie de son côté. Liés comme les deux doigts de la main, ils ne parvenaient à vivre pour le moment dans la certitude qu'ils pouvaient se voir tous deux lorsqu'ils le désiraient, dans la certitude qu'aucun malheur ne touche l'autre.

Spoiler:

Leur grande complicité leur permettait d'être parfaitement naturels l'un avec l'autre. Siam s'en prenait à lui lorsque cela n'allait pas, lui « explosait » son mur quand il avait des coups de nerfs, et ils se moquaient de leurs soucis avec humours et sarcasmes. Se ressemblant, ils avaient tous deux la même façon d'affronter leurs problèmes, bien que Siam possédait bien plus de douceurs que lui même. Elle étant sans aucun doute la seule à être au courant de ses soucis de couples, à être au courant de son coup de foudre pour l'une de ses collègues, et à le soutenir dans ses choix tout en lui signifiant parfois qu'il était dans son tort. Ils ne se cachaient rien ou presque... Elle aurait ainsi désiré que son frère ne connaisse jamais ce cancer qui lui avait été diagnostiqué quelques jours auparavant. Depuis la mort de Jayden, elle connaissait sa fragilité, déguisée derrière un masque qu'elle seule percevait. Elle ne s'attendait certes pas à faire un malaise en laissant traîner les choses, ne s'attendait pas à être conduite à l'hôpital où son aîné travaillait. Lorsqu'elle s'éveilla dans la pâle chambre blanche hospitalière, elle entrevit son frère, tandis qu'il gardait sa main pressée contre la sienne. Ce qui la frappa fut ces larmes, qu'elle n'avait pas revu depuis ce terrible incident qui avait changé leur vie.

« Pardon... » Elle s'en voulait de ne lui avoir touché mot, de ne pas l'avoir préparé à ce qu'il lui arrivait. Elle avait un cancer, certes, mais elle ne désirait le voir comme quelque chose de grave. Elle connaissait ses chances, élevées, et ne désiraient pas se laisser abattre, en particulier pour son frère qui, elle le savait, ne supporterait jamais de la perdre. Raffermissant l'étreinte de ses doigts, elle lui sourit avant de murmurer. « Josh... On dirait un enfant... » Sa soeur le surnommait ainsi en utilisant son second prénom Joshua, dans le seul but d'être la seule à l'appeler ainsi. Un sourire apparut sur le visage de son frère, faible. Elle ne le laisserait pas tomber. Ces derniers jours, depuis qu'elle fut hospitalisée, Niels passait régulièrement dans la journée, s'assurant, aussi protecteur qu'il avait pu l'être enfant, qu'elle n'avait besoin de rien. Les nuits également, lorsqu'il était de garde, il venait à elle chaque fois que l'on avait pas besoin de lui, tandis que ces nuits où il aurait pu se reposer, il venait en tant que visiteur sans quitter son chevet. Elle s'inquiétait parfois de le voir aussi prévenant mais ne s'en plaignait pas ou rarement. Tout comme lui, elle avait besoin de son soutien et de sa présence.